
Depuis l'Antiquité
les hommes cherchèrent à utiliser les propriétés
physiques de la vapeur d'eau. Héron d'Alexandrie inventa
une machine appelée éolipyle (porte d'Eole). Cette
machine était une chaudière hermétique remplie
en partie d'eau que l'on plaçait sur un feu. De cette
chaudière sortait un tube creux relié à
une sphère pouvant tourner autour d'un axe horizontal.
De cette sphère deux autres tubes perpendiculaires à
l'axe laissaient sortir la vapeur qui par propulsion faisait
tourner la sphère.
Lampe
à éoplipyle sur chariot (fin 18ème siècle)
exposée au musée

Depuis Héron
d'Alexandrie de nombreuses tentatives ont été réalisées,
par Archimède en particulier, pour mettre au point une
machine utilisant la vapeur efficacement. Au 17ème siècle,
Salomon de Causs (1576 - 1626) ingénieur français
réalisa un appareil qui permettait de produire des jets
d'eau.
De l'eau était introduite par le robinet latéral
dans la sphère chauffée par un feu de bois. Le
robinet supérieur étant fermé, une partie
de cette eau est transformée en vapeur qui exerce une
force pressante sur l'eau non transformée. Le tube vertical
d'évacuation se prolonge dans la sphère (en pointillé)
afin de permettre, quand la pression est suffisante, de projeter
l'eau comme un jet d'eau de fontaine, en ouvrant le robinet.
Mais ce n'est
qu'avec Denis Papin que commença réellement la
révolution des machines à vapeur. Les progrès
de conception des principales machines de Papin à Watt
sont décrits dans les pages suivantes.

Pour découvrir
les autres machines à vapeur, cliquez sur leur image.

L'éolipyle de Héron
d'Alexandrie |

La machine de
Papin |

La machine de Savery |

La machine de Newcomen |

La machine de Watt |
|
|